L'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre

Qu'est-ce que l'Institut ?

L'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre est une société de vie apostolique en forme canoniale, de droit pontifical. Fondé en 1990, sous la protection du cardinal Piovanelli, archevêque de Florence, elle a obtenu le "droit pontifical" en 2008, c'est-à-dire une reconnaissance officielle par le Saint-Siège, dont elle dépend désormais directement. "Société de vie apostolique", l'Institut comprend des prêtres réunis en communauté, auxquels les évêques confient un ministère apostolique dans leurs diocèses.  La Maison de formation de l'Institut se trouve à Gricigliano, près de Florence, en Italie. En dehors de la péninsule italienne, l'Institut se trouve dans 8 pays d'Europe, au Gabon et aux États-Unis. En France, l'Institut est présent dans 22 diocèses. 

L'Institut se propose la sanctification des prêtres selon l'esprit de saint François de Sales.  Il répond aux appels des évêques afin de travailler à la sanctification des âmes dans les diocèses. Il possède aussi une branche féminine, dont la vocation première est de prier pour les prêtres et leur ministère apostolique.

Les origines historiques...




Fondé en 1991 par Mgr Gilles Wach et le chanoine Philippe Mora, deux prêtres français ordonnés à Rome en 1979 par le bienheureux pape Jean Paul II, l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre s'est implanté dans l'archidiocèse de Florence, en Italie, sous la protection du cardinal Silvano Piovanelli, alors archevêque. Un séminaire de formation sacerdotale a vu le jour au milieu des collines toscanes, entre vignes et oliviers, dans l'ancienne villa des comtes Martelli. C'est le séminaire Saint-Philippe-Néri, à Gricigliano, au sein duquel plus de 80 séminaristes sont actuellement en formation.

Érigé le 7 octobre 2008, par Sa Sainteté Benoît XVI, en "société de vie apostolique en forme canoniale, de droit pontifical", l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre a vu confirmer et bénir par le Saint-Siège son œuvre de formation et d'apostolat. Depuis l'origine, nos supérieurs ont donné le ton, celui de l'esprit romain, qu'ils ont reçu durant les années qu'ils ont passées à Rome, auprès de plusieurs grands cardinaux. 

Les prêtres de l'Institut sont reconnus comme "chanoines", parce que la vie de communauté et le chant de l'office divin sont au cœur de leur vie sacerdotale, à l'image des presbyteriums augustiniens.


 

Saints patrons et spiritualité de l'Institut



L'Institut est d'abord placé sous le vocable du Christ Roi Souverain Prêtre. La royauté du Christ, sur les âmes et sur les peuples, a été rappelée en 1925 par le pape Pie XI, qui institua la fête du Christ Roi. En effet, la finalité particulière de l'Institut est missionnaire. Il s'agit de la diffusion et la défense du Règne de Notre Seigneur Jésus-Christ dans tous les aspects de la vie humaine. Le Christ est Roi, mais aussi Prêtre : l'Institut attache une grande importance au sacerdoce catholique, le prêtre étant configuré au Christ Prêtre.

L'Institut est placé sous la protection de l'Immaculée Conception. Chaque année, le 8 décembre, la consécration de l'Institut à l'Immaculée Mère de Dieu est renouvelé par tous les membres de l'Institut.   

"Elle a gardé en son sein le Verbe de Dieu pour le donner au monde, comme le donnent les membres de l’Institut par leur Sacerdoce et leur Engagement. Tous les membres, les maisons et les œuvres de l’Institut sont consacrés à Elle." (Extrait des Constitutions de l'Institut). D'où la couleur bleue de l'habit de chœur des chanoines de l'Institut. 





L'Institut honore comme patrons secondaires :

Saint Benoît de Nursie (mort en 547), père du monachisme en Occident, qui donne une importance capitale à la prière liturgique et au lien entre la culture et la foi.

Saint Thomas d'Aquin (1224-1274), le Docteur angélique, dont l'enseignement théologique a été placé au premier rang par le pape Léon XIII, dans son encyclique Aeterni Patris, et par le décret Optatam totius (sur la formation des prêtres) du deuxième Concile du Vatican. Le séminaire de Gricigliano a choisi saint Thomas comme maître des études.

Saint François de Sales (1567-1622), le Docteur de l'amour divin, dont la spiritualité, fondée sur l'amour de Dieu et du prochain, a encore beaucoup à enseigner aux hommes de notre époque.

 

 

Spécificités et charisme


Le but de l'Institut est la gloire de Dieu et la sanctification des prêtres, au service de l’Église et des âmes par une formation doctrinale et spirituelle. La devise de l'Institut, empruntée à saint Paul, rappelle le lien indissoluble entre la vérité et la charité : "Veritatem facientes in caritate".

L'Institut attachant une importance capitale à l'"œuvre de Dieu", la sainte liturgie, il a choisi de célébrer la liturgie selon la forme extraordinaire du rite romain, conformément au Motu proprio Summorum Pontificum du pape Benoît XVI (7 juillet 2007).

L'Institut regroupe des prêtres, des clercs oblats et des séminaristes. Désireux de vouloir fonder une grande famille spirituelle au sein de l’Église, l'Institut permet à des prêtres et des laïcs de s'y affilier. 

En outre, voici neuf ans, une branche féminine a été fondée, les Sœurs Adoratrices du Cœur Royal de Jésus Souverain Prêtre, qui viennent soutenir de leurs prières et de leur apostolat les chanoines de l'Institut. Les Sœurs Adoratrices sont établies sur la colline de Gricigliano, près du séminaire, ainsi que dans le Jura suisse et en Rhénanie.

Les Sœurs Adoratrices, visitées par S. E. R. le Cardinal Burke


Apostolats de l'Institut


L'apostolat de l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre est marqué par ce charisme profond. Société de vie apostolique, il met ses prêtres à la disposition des évêques, dans le cadre d'un ministère paroissial. L'Institut réalise aussi une œuvre éducative, par la fondation d'écoles ; une œuvre de prédication, par des retraites dans l'esprit de saint François de Sales ; une œuvre au service de la jeunesse, par le scoutisme, mais aussi les camps et colonies d'été. A travers ces activités, les prêtres de l'Institut ont à cœur de promouvoir les valeurs surnaturelles, mais aussi les valeurs humaines répandues par la civilisation chrétienne.

 
Une colonie de l'Institut, à Paray-le-Monial